un peu de moi
En ce moment c’est un peu le grand calme.
La vie reprend son cours normal, il y a eu quelque inondation ces derniers temps.
C’est bien les inondations, ca permet de remettre les pendules à l’heure et de ne pas rester sur ses acquis.
Alors quoi en tirer de ses derniers bouleversements ?
Si je dois écouter les gens, parait-il que je suis compliqué. Bon c’est sur, dit comme ca, ca ne peut être que vrai. Parce que tu vois, si la vie est simple que ca, on écrirait un bouquin ; genre la vie pour les nuls, ou comment prendre des décisions sans se tromper.
Bon, tu vois, moi ce que j’ai remarqué c’est que je me trompe souvent. En tous les cas, je fais erreur plus souvent que j’ai bon.
Faut-il que je me plaigne ? Bah oui, je me plains et alors ?
Bon ensuite, parait-il que je ne sais pas ce que je veux ! Ah oui ? Parce que toi tu sais ce que tu veux ? Ou pire encore tu sais ce que je veux ? Non mais si c’étais si facile que ca, on écrirait un bouquin ; genre ce que je veux pour les nuls ou les recettes faciles de la vie !
Ce n’est pas ca l’histoire ! Je sais ce que je veux, mais ce que je veux change avec le temps, les évènements, l’humeur etc. Bah quoi ? On a plus le droit de changer d’opinion ? Moi, il m’arrive de changer mon opinion et tu sais quoi ? je n’ai même pas honte !
Bon ensuite, parait-il que je ne me livre pas beaucoup.
Déjà, il faut que tu me définisses ce que tu entends beaucoup, parce que tu vois, sans le contexte, ce mot est dénué de sens. Et puis quoi ? Tu voudrais que je t’étale ma vie comme ca au premier venu ? Mais non je sais bien que t’es pas le premier venu, c’est expression !
Donc je disais que pour se livrer, je ne sais jamais par quel bout commencer. Parce que tu comprends, si je dis des choses trop banales, tu vas me dire que je dis que des choses banales (évident !) et que c’est pour cacher le fait que je ne veux pas me livrer.
Si je dis des choses profondes, tu vas me dire que je te parles de choses intimes qui ne te regardes pas.
Si je te parle de chose moins banales, tu vas me dire que je me vante, que je me la pète !
Bon et puis tu sais quoi ? Tout ca, ce ne sont que des mots.
Ce qui compte ce sont les actes.
C’est un peu que ces personnes qui se vantent d’avoir réussissent socialement et qui n’ont plus dans leur assez de place pour aimer les autres.
Alors tu vois, je vais te dire. Je m’en fous des médailles et des titres. Du moment que cela ne m’empêche pas d’aimer qui je veux !
C’est mieux comme ca ? tu as l’impression que je me livre plus ?
Bonne journée
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