Choix
L'autre soir, je suis retourné là ou j'ai grandi.
C'est une cité dortoir avec des immeubles à taille humaine (parait-il). Avec le recul ça ressemble plus à des immeubles à taille de lapin qu'autre chose. Néanmoins à l'époque où j'y vivais, j'étais bien.
Je suis retournée suite aux voitures incendiées qui a sévit dans ce quartier.
Je suis retourné voir ceux que je considéré comme des grands frères, il y a de cela quelques décénies.
Aujourd'hui ils sont vieux et fragiles, je voulais passer leurs rendre une visite en retour de l'enseignement que j'avais reçu jadis.
Les temps ont changé, les choses ont changé. Si je dois qualifier ma vie, je dirais que j'ai une vie de privilégié.
Ce soir la, j'ai croisé le fils d'un des grands frères. On avait le même âge à l'époque, mais on avait suivit des voies différentes. Aujourd'hui il me dit que j'ai de la chance de vivre la vie que j'ai. J'ai de la chance de ne pas connaître ses galères et son horizon bien terne.
Je me rappelle bien de cette époque, ou lui n'avait pas le temps d'ouvrir les livres, ou lui n'avait pas le temps de s'investir dans la vie. poursuivi par un passé traumatisant, nos passés étaient confondues.
J'avais envie de lui dire que c'est dommage que dans le temps, il n'avait pas le temps d'avoir du temps.
Le temps d'apprendre, le temps de vivre, le temps d'investir, de s'investir.
Lui avait peur de perdre son temps et à passé sa vie à poursuivre des fantômes, des chimères. Lui ne voulais pas rater sa jeunesses.
En l'espace d'une décision, j'aurais pu, moi aussi, vivre dans rêve, vivre dans la mélancolie du passé. J'avais décidé ce jour la, que le passé même douloureux, fait parti de mon patrimoine et que je devais m'en servir pour construire mon avenir.
Merci aux "anciens" qui m'ont sans doute soufflé cette idée.
On décide toujours de sa destiné. c'est la liberté de choix que l'on a.
De choisir de dépenser sa vie en faisant fi du commerce équitable ou alors de poser les premières briques d'un avenir moins fragile.
Bonne journée