c'est grave docteur ?
Le souci c’est comme la pluie. Quand il tombe des hallebardes il ne reste plus grand-chose à faire que de rentrer la tête entre les épaules et attendre que ça se passe.
Je suis conscient de ma pauvre carcasse. Il faut endosser son costume de carnaval et faire face à ses responsabilités.
Dans ses moments de grande tristesse, je fais parti de ceux qui se recroquevillent le temps de panser ses plaies. Rien, ni personne ne pourra accélérer le mouvement. Bien au contraire quand c’est comme ça, j’ai plutôt tendance à être répulsive vis-à-vis à d’éventuelle actes de gentillesse, des papouilles ou câlins.
J’en ai que faire de la bienveillance de l’humanité, j’en ai que faire de votre empathie ou de votre compassion. Laisser tranquille, j’ai toujours voulu souffrir en silence. C’est bien connu, ici on ne parle pas de sa misère et encore moi de son courage.
Toutefois, il faudrait que je trouve un accélérateur de guérison. Parce que dans le fond, les câlins et les papouilles. J’adore ça.
J’adore en donner comme en recevoir. Mettez les moi de cotés ! Je pense que la guérison va être rapide.
Bonne journée