Philosophie de comptoire
Il était une fois un prince charmant et une princesse dans un pays lointain. Ils habitaient une forêt enchantée avec plein de champignon sympathique et d'arbres millénaires.
Dans ce pays ou la douceur de vivre était maître mots.
Dans ce pays, le prince n'avait rien d'autre qu'à nettoyer son fier destrier afin que celui-ci soit toujours blanc impeccables.
Elle, la princesse, sa seule préoccupation était de prendre soin de sa chevelure afin que le brushing tienne. Parce qu'elle le vaut bien.
Nul soucis de transport ni d'embouteillage sur l'A86. Encore moins des soucis de pollutions ni même de prix du carburant qui devient hallucinant; Non dans leur pays tout était rêves et douceurs, le printemps arrive toujours a temps, les oiseaux font cui-cui sans même se préoccuper de l'air du temps ni même des espèces menacer de disparition.
Tout allait bien dans le pays de ce beau pays ou il fait bon vivre.
Le prince chevauché son fier destrier, allait chercher la princesse avec son brushing impeccable, le chemin était parsemé d'arbres centenaires et au pied des arbres des champignons ici et la donnaient un air sympathique au tableau.
Un petit ballot d'avoine pour faire le plein du cheval avant de prendre la route. et voila le prince parti.
Parti chercher la princesse ? non parti chercher de quoi nourrir le cheval, entretenir la château familial et de quoi faire quelque extra aussi.. Les loisirs ça coûtent cher.
Sur le chemin, il croisa plein d'autre prince sur leur fier destrier. Enfoirée qu'est ce que tu fou au milieu de la voie ? Marche à pied si tu ne sais pas conduire. Ehh oui, ces gentils mots sont une façon aux princes de se faire des courbettes et gratifier de quelque geste de courtoisie.
Pendant ce temps la, la princesses marre d'attendre, est partie elle aussi sur la route pour se rendre à l'usine toute proche. Elle ne monte pas de destrier mais prendre les chariots, genre de bus d'époque bien utiles pour ceux qui n'ont pas de voiture.
Enfin de compte, le tableau n'est pas si enviable que ça ! J'imagine que dans leurs bonheurs débordant, ils ont aussi des soucis d'impôts, de taxes trop élevé, de contraventions injustifiées, des chefs trop cons.
En fin de compte ça n'a pas changé tant que ça, Même au pays des songes
Comme le dirait mon voisin philosophe, . La merde c'est toujours la même, il n'y a que les mouches qui changent !
Bonne journée
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